Au fil des lectures : reçu 10/10
février 2018
« Une vérité appartient, non pas au premier qui la dit, mais au premier qui la prouve. » (traité 1ère ed.)
Le Portugal, phénix européen.
Au bord de la faillite en 2012, le Portugal a bénéficié d’un plan de sauvetage de 78 milliards d’euros accompagné d’un plan d’ajustements très sévères sur les retraites, les salaires et les finances publiques. Certes la purge a été dure à prendre, mais cinq ans après le chômage a été divisé par deux et est redescendu en dessous de son niveau de 2007 à 7.8% de la population active. Le déficit public, pourtant témoin des gabegies et clientélismes du passé est de 1.4% du PIB, son plus bas niveau depuis 40 ans. Les socialistes au pouvoir depuis 2015 ont légèrement desserré la ceinture des mesures d’austérité contre de la flexibilité ; le niveau de formation a été maintenu, voire renforcé, et les administrations se sont mises au service des entreprises. Les investisseurs étrangers se plaisent donc à y investir, les coûts directs étant très compétitifs en Europe.
Si les Portugais l’ont fait, pourquoi d’autres n’y arriveraient pas ?