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mai 2018
« L’économie : il y a peu de sujet sur lequel on se soit plus donné carrière pour déraisonner » (traité 1ère ed.)
La compétitivité française (encore…)
Selon Coe-Rexecode, la conjoncture s’est améliorée, mais la compétitivité de l’économie française a encore reculé. En témoigne le recul de la part de la France dans les exportations mondiales passées de 4,7% en 2000 à 3% en 2017 (3,2% en 2016). Même constat quand on se compare à la zone euro : nouveau recul en 2017, la France ne représentant que 12,9% des exportations de biens et services contre 17% en 2000. Conséquence directe de ces deux reculs : notre déficit commercial qui a dépassé les 63 milliards, le deuxième plus mauvais résultat de notre histoire économique.
Témoignage de l’affaissement continu de notre base industrielle : la diminution des parts de marché de la France est fortement corrélée au recul du poids
de la valeur ajoutée manufacturière française dans la valeur ajoutée manufacturière de
la zone euro. Cette part a encore légèrement diminué en 2017. Elle est passée de 17,3 %
en 2000 à 13,6 % en 2017.
Sachant qu’un emploi industriel génère environ deux emplois de services, on comprend la nécessité de stabiliser puis de redresser notre industrie. Un vaste et difficile chantier, car les exemples de réindustrialisation sont rares…