Il nous l’avait bien dit
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Il nous l'avait bien dit
juillet 2024
Alors que les candidats en campagne n’en parlent pas ou à peine, il convient de lire Jean-Baptiste Say qui nous avertit de la toxicité de la dépense et de la dette publiques.
« Il est impossible aux gouvernements de ne pas rejeter le fardeau de leurs dettes sur le peuple, et ils doivent toujours craindre que le peuple ne se lasse de supporter des charges qui ne sont pas accompagnées d’avantages proportionnés. »
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Il nous l'avait bien dit
juillet 2024
Sans tout savoir de l’économie il est nécessaire d’en bien comprendre les idées fondamentales.
Jean Baptiste Say a été nommé professeur au Collège de France en mars 1831. La création de cette première chaire d’Économie politique s’était fait longtemps attendre. Mais déjà la santé de Say était fortement altérée puisqu’il mourut l’année suivante. Dans son discours d’ouverture, Say insiste sur la distinction des lois politiques et des lois économiques, parfois confondues au XVIIIe siècle : l’isolement des lois économiques doit permettre leur bonne compréhension et de bien les mettre au service de la société.
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Il nous l'avait bien dit
juillet 2024
La distinction de l’entrepreneur
En rapport avec notre recension du « Spring Campus » de CroissancePlus, relisons ce que J-B Say écrivait au sujet de l’entrepreneur.
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Il nous l'avait bien dit
juin 2024
Sans tout savoir de l’économie il est nécessaire d’en bien comprendre les idées fondamentales.
Jean Baptiste Say a été nommé professeur au Collège de France en mars 1831. La création de cette première chaire d’Économie politique s’était fait longtemps attendre. Mais déjà la santé de Say était fortement altérée puisqu’il mourut l’année suivante. Dans son discours d’ouverture, Say insiste sur la distinction des lois politiques et des lois économiques, parfois confondues au XVIIIe siècle : l’isolement des lois économiques doit permettre leur bonne compréhension et de bien les mettre au service de la société.
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Il nous l'avait bien dit
mai 2024
Le temps des systèmes est passé
Les « fake news » affectent aussi l’économie. Elles se développent sur l’ignorance et la paresse. Pour faire les bons choix et conduire les actions qui permettent son développement, Say rappelle les exigences de sa bonne compréhension.
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Il nous l'avait bien dit
avril 2024
La distinction de l’entrepreneur
En rapport avec notre recension du « Spring Campus » de CroissancePlus, relisons ce que J-B Say écrivait au sujet de l’entrepreneur :
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Il nous l'avait bien dit
mars 2024
Contributions publiques et spoliation
Alors que l’alerte est sonnée par le Ministre de l’Économie et des Finances lui-même sur l’ampleur de nos déficits publics, il n’est pas inutile de repenser au sens, à la nécessité et aux nuisances économiques de l’impôt. Et d’évaluer son rôle dans le développement ou la régression de la prospérité collective.
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Il nous l'avait bien dit
février 2024
La bonne parole des dirigeants
Le débat démocratique donne lieu à de nombreuses prises de parole ; alors que les « fake news » se répandent sur la toile, comment faire confiance à ceux qui nous dirigent ou qui ambitionnent de le faire et finalement à tous ceux que l’on entend ? (lire notre 10/10 du mois)
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Il nous l'avait bien dit
janvier 2024
La société ne peut s’enrichir que par la production.
En rapport avec notre 10/10, notre 0/10, et l’analyse économique de cette édition janvier 2024 de La Décade, il est bon de rappeler l’argument essentiel de Say au sujet de la prospérité collective.
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Il nous l'avait bien dit
décembre 2023
Paris ! Paris, sujet de polémiques permanentes, objet de convoitises multiples. Quelques mots de J-B Say à son sujet :
L’organisation de Jeux Olympiques donne lieu à de nombreuses bagarres entre autorités responsables. Sur un fond assez conflictuel résultant en partie d’une politique municipale qui n’est pas partagée par tous. Mais la ville lumière n’a jamais été un sujet d’apaisement…
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Il nous l'avait bien dit
novembre 2023
« Il est beaucoup moins profitable de se nuire que de se servir mutuellement »
Alors que la conflictualité sociale, politique et diplomatique semble se maintenir à un niveau élevé et pèse sur l’esprit du temps et sur la capacité de nos sociétés à maintenir ou développer la prospérité collective, il peut être utile de relire ces quelques observations, presque candides.
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Il nous l'avait bien dit
octobre 2023
Contributions publiques et spoliation
Alors que commence la discussion de la Loi de finances pour 2024, il n’est pas inutile de repenser au sens, à la nécessité et aux nuisances économiques de l’impôt. Et d’évaluer son rôle dans le développement ou la régression de la prospérité collective.
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Il nous l'avait bien dit
septembre 2023
Un emblème trompeur
En écho à notre 0/10 du mois, nous reprenons un fragment de Jean-Baptiste Say déjà publié dans La Décade mais qui continue de résonner en de multiples occasions…
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Il nous l'avait bien dit
juillet 2023
La prospérité d’un pays dépend de sa propre capacité à générer des revenus
Les fondements de la richesse des individus et des nations sont les mêmes. Mais les relations qu’entretiennent les uns et les autres ne sont pas de même nature et manque notamment la charité entre nations.
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Il nous l'avait bien dit
juin 2023
Jean-Baptiste Say à propos du système éducatif
À la lumière du 0/10 de ce nouveau numéro de La Décade nous vous proposons de relire ces remarques simples de J-B SAY qui questionnent sérieusement notre système éducatif.
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Il nous l'avait bien dit
mai 2023
« Un impôt exagéré détruit la base sur laquelle il porte »
Pour introduire notre 0/10 et 10/10 du mois, il semble opportun de rappeler ce que Say écrivait déjà en 1826 au sujet des excès de l’impôt et de la dépense publique.
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Il nous l'avait bien dit
avril 2023
La prospérité d’un pays dépend de sa propre capacité à générer des revenus
Les fondements de la richesse des individus et des nations sont les mêmes. Mais les relations qu’entretiennent les uns et les autres ne sont pas de même nature et manque notamment la charité entre nations.
À lire en rapport avec notre 10/10 du mois, Nicholas Gregory Mankiw, professeur à Harvard, et ses 10 principes (en particulier le principe N°8) qui font fonctionner l’économie et permettent de développer la prospérité.
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Il nous l'avait bien dit
mars 2023
Une maxime à partager
Qu’il s’agisse de la guerre en Ukraine ou du conflit social en France, et de bien d’autres sujets !
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Il nous l'avait bien dit
février 2023
La vérité et les faits
En France particulièrement, mais pas seulement, les périodes électorales, avec leurs discours et leurs programmes, les réformes avec leurs oppositions, sont propices à la diffusion d’idées qui se nourrissent davantage de préjugés que de réalité, mais qui viennent conforter ceux qui les répandent dans leurs positions d’ordonnateurs de la morale publique et même privée. Le « débat » sur la réforme des retraites donne l’occasion de relire quelques indications de J-B Say au sujet de l’exigence de la connaissance des faits et de la supériorité de la réalité sur les systèmes abstraits.
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Il nous l'avait bien dit
janvier 2023
Le plus funeste et le plus barbare moyen de réduire le nombre des hommes
Un petit rappel de Jean-Baptiste Say alors que les voix appelant à plus d’impôts et à la décroissance continuent en France de trouver de nombreuses oreilles bienveillantes.
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Il nous l'avait bien dit
décembre 2022
Les mauvais gouvernements se font mépriser et haïr
Cette morale de Say pourrait s’appliquer à de nombreux sujets… Testez-la par exemple sur la politique énergétique de la France des deux dernières décennies ou sur notre 0/10 du mois…
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Il nous l'avait bien dit
novembre 2022
Il n’y a aucune gloire à courir des dangers sans nécessité
Alors que les canons résonnent en Europe et que les bruits de bottes s’amplifient en Asie, souhaitons que l’époque donne raison à Say, infatigable optimiste.
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Il nous l'avait bien dit
octobre 2022
La distinction de l’entrepreneur
En rapport avec notre entrepreneur du mois relisons un peu ce qu’écrivait Say à son sujet.
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Il nous l'avait bien dit
septembre 2022
Le bon jugement. Le bon gouvernement.
Il est vrai que gouverner est difficile : entre « gouverner c’est prévoir » (Thiers ou Girardin), « gouverner c’est choisir » (Pierre Mendès-France), « gouverner c’est contraindre » (Pompidou), « gouverner c’est mécontenter » (Anatole France)
et « gouverner c’est mentir » (Giono) il n’est pas évident de se livrer à cette tâche en espérant y trouver de la gratitude. Jean-Baptiste Say pose bien ci-dessous les termes du sujet : pour bénéficier de la clémence ou de la reconnaissance de l’Histoire, la première condition est d’avoir soi-même un bon jugement. Plaidoyer pour le bon gouvernement, évalué aux résultats obtenus et non sur des artifices ou des illusions, qui se raccroche bien aux thèmes de la Décade de ce mois de rentrée.
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Il nous l'avait bien dit
juillet 2022
La Prospérité c’est l’émancipation et l’élévation de l’individu
Après un confinement qui a mis à mal nos libertés et sérieusement entamé notre prospérité nous vous proposons la lecture d’un extrait de Sociétal 2017 (Institut de l’Entreprise. Éditions Eyrolles) qui évoquait ces thèmes chers à Jean-Baptiste Say.
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Il nous l'avait bien dit
juin 2022
Richesse et pauvreté
Alors que l’inflation vient pincer le pouvoir d’achat des populations les moins prospères, les programmes politiques de tous bords ou presque font facilement le procès des riches, veulent plafonner les héritages ou les revenus ou encore alourdir celle qui est déjà la plus forte imposition du monde.
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Il nous l'avait bien dit
mai 2022
( Paru en février 2020 )
Sans tout savoir de l’économie il est nécessaire d’en bien comprendre les idées fondamentales.
Jean Baptiste Say a été nommé professeur au Collège de France en mars 1831. La création de cette première chaire d’Économie politique s’était fait longtemps attendre. Mais déjà la santé de Say était fortement altérée puisqu’il mourut l’année suivante. Dans son discours d’ouverture, Say insiste sur la distinction des lois politiques et des lois économiques, […]
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Il nous l'avait bien dit
avril 2022
Ce n’est pas pour les riches qu’il faut une bonne administration
Les taux d’abstention records enregistrés lors des dernières élections municipales 2020 et régionales 2021 – respectivement 58,4% et 65,7% et de 25% lors de ce premier tour des présidentielles nous poussent à reconduire l’édition de cette citation de Say, déjà publiée dans la Décade : il rappelle le besoin d’engagement de chacun et du renoncement d’aucun dans l’exigence de bonnes politiques.
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Il nous l'avait bien dit
mars 2022
La sagesse des chefs, mère de la prospérité
On sait que Jean-Baptiste Say eut fort à faire avec Napoléon qui le chassât du Tribunat pour son opposition à ses thèses économiques, interdisant que soit réédité son Traité jusqu’en 1814. Petite revanche de Say dans ses « Erreurs en Économie politique ».
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Il nous l'avait bien dit
février 2022
« Il vaut mieux faire que dire »
S’occuper réellement du bien public : dans son essai qui nous promène entre la morale et la polémique, Say se moque bien de ce que sont aujourd’hui les politiques de communication de nos gouvernants, en forte résonnance avec notre actualité…
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Il nous l'avait bien dit
janvier 2022
De l’importance de l’École
En dépit de notre 0/10 du mois, le silence règne à nouveau sur les performances de notre système éducatif qui, bien plus que d’autres facteurs surreprésentés dans le « débat » public, conditionne la prospérité d’une Nation et la paix sociale.
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Il nous l'avait bien dit
décembre 2021
Ne privons pas ceux qui veulent se développer
En rapport avec notre 10/10, comme fleurissent les thèmes de décroissance, il n’est pas inutile de partager ces quelques remarques de Jean-Baptiste Say. Ne pas confondre ce qui ressort des choix individuels des nantis (le renoncement, l’ascèse…et la gestion de la surconsommation) et ce qui revient à un mouvement séculaire irrésistible -le développement- dont la partie privilégiée de l’humanité qui en jouit ne peut en priver l’autre. (Publié en février 2016).
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Il nous l'avait bien dit
novembre 2021
Pour le progrès
Alors qu’il convient de se plaindre sans fin du présent et de regretter un passé idéalisé, Jean-Baptiste Say nous rappelle d’où nous venons et affirme sa confiance dans l’avenir.
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Il nous l'avait bien dit
octobre 2021
L’économie n’est point une science exacte
Le prix Nobel d’économie a été décerné ce 11 octobre à trois économistes :
Angrist (MIT), Card (Berkeley) et Imbens (Stanford). Non pas pour leurs travaux communs mais pour ce que leurs travaux ont en commun : une méthode expérimentale qui cherche les causes et les effets plutôt que la construction de modèles mathématiques explicatifs ou prédictifs.
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Il nous l'avait bien dit
septembre 2021
Respect de la propriété et liberté de circuler : principes de base permettant la prospérité.
Jean-Baptiste Say a eu l’occasion de donner des leçons d’économie politique au prince royal du Danemark. Ce dernier s’assura de la traduction du Traité d’Économie Politique de Say. Les leçons retenues de celui-ci contribuent-elles encore à la poursuite du développement de la prospérité de ce pays ?
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Il nous l'avait bien dit
juillet 2021
Ce n’est pas pour les riches qu’il faut une bonne administration
Les taux d’abstention records enregistrés lors des dernières élections municipales
2020 et régionales 2021 – respectivement 58,4% et 65,7% – nous ont convaincu de
vous proposer à nouveau ce texte de Jean-Baptiste Say pour ce numéro d’été.
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Il nous l'avait bien dit
juin 2021
La prospérité d’un pays dépend de sa propre capacité à générer des revenus
Les fondements de la richesse des individus et des nations sont les mêmes. Mais les relations qu’entretiennent les uns et les autres ne sont pas de même nature et manque notamment la charité entre nations.
A lire en rapport avec notre 10/10 du mois qui évoque aussi la dépendance financière.
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Il nous l'avait bien dit
mai 2021
L’Angleterre… et nous ?
Alors que les élections locales au Royaume-Uni ont donné des résultats qui vont provoquer une vive tension entre l’indépendantiste Écosse et le gouvernement, que les pêcheurs français pénalisés par le Brexit font face à la Royal Navy, et que ses finances publiques ressemblent à celles de l’hexagone, il n’est pas inutile d’observer de près notre voisin et amusant de lire ces réflexions de Say à son sujet.
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Il nous l'avait bien dit
avril 2021
Un emblème trompeur
En écho à notre 10/10 du mois, nous reprenons un fragment de Jean-Baptiste Say déjà publié dans la Décade en juin 2015 mais qui continue de résonner en ce printemps 2021. Quelle place doit occuper l’État, quelles libertés sont indispensables à la prospérité ? La nation est-elle un troupeau que doit mener un berger ?
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Il nous l'avait bien dit
mars 2021
Ce sont les pauvres qui portent le fardeau de l’impôt
Sachons donc convenir d’une vérité qui nous presse de tous les côtés : lever des impôts exagérés, avec ou sans la participation d’une représentation nationale, ou avec une représentation dérisoire, peu m’importe, c’est augmenter les frais de production, sans accroître l’utilité des produits, sans rien ajouter à la satisfaction que le consommateur peut en tirer ; c’est mettre une amende sur la production, sur ce qui fait exister la société.
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Il nous l'avait bien dit
février 2021
« Les mauvais gouvernements se font mépriser et haïr »
Alors que nombre de démocraties occidentales mettent entre parenthèses des libertés fondamentales et sont contestées par des régimes « illibéraux », de la lucidité et un peu d’optimisme de la part de Say :
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Il nous l'avait bien dit
janvier 2021
« Il vaut mieux faire que dire »
S’occuper réellement du bien public : dans son essai qui nous promène entre la morale et la polémique, Say se moque bien de ce que sont aujourd’hui les politiques de communication de nos gouvernants, en forte résonnance avec notre actualité…
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Il nous l'avait bien dit
décembre 2020
Le bon jugement.
Le bon gouvernement.
Il est vrai que gouverner est difficile : entre « gouverner c’est prévoir » (Thiers ou Girardin), « gouverner c’est choisir » (Pierre Mendès-France), « gouverner c’est contraindre » (Pompidou), « gouverner c’est mécontenter » (Anatole France) et « gouverner c’est mentir » (Giono) il n’est pas évident de se livrer à cette tâche en espérant y trouver de la gratitude.
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Il nous l'avait bien dit
novembre 2020
Les causes et les effets : les mettre dans le bon ordre.
Alors que nous subissons une pandémie et que les gouvernants déploient des mesures extraordinaires, tant en termes de réduction des libertés que d’augmentation des dépenses et des dettes publiques, il ne faut pas quitter une certaine raison si on veut identifier les vraies responsabilités.
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Il nous l'avait bien dit
octobre 2020
« Le meilleur parti »
Alors que se profilent les élections américaines, les négociations finales sur le Brexit et que planent nombre d’incertitudes liées à la gestion de la pandémie du covid, nous vous proposons un petit rappel de Say, moraliste politique plus qu’économiste.
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Il nous l'avait bien dit
septembre 2020
De belles et bonnes choses dans l’ouvrage de l’art
Alors que de nombreuses villes sont désormais dirigées par des écologistes, qui bien souvent opposent l’activité humaine -évidemment nuisible- aux produits si bénéfiques de l’état de nature, il est bon de rappeler quelques évidences.
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Il nous l'avait bien dit
juillet 2020
La Prospérité c’est l’émancipation et l’élévation de l’individu
Après un confinement qui a mis à mal nos libertés et sérieusement entamé notre prospérité nous vous proposons la lecture d’un extrait de Sociétal 2017 (Institut de l’Entreprise. Éditions Eyrolles) qui évoquait ces thèmes chers à Jean-Baptiste Say.
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Il nous l'avait bien dit
juin 2020
« Les particuliers ne s’y laisseront pas prendre »
Dans l’édition de 1826 de son traité, on retrouve Jean-Baptiste Say aussi comme moraliste politique. Voici une leçon d’actualité.
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Il nous l'avait bien dit
mai 2020
Sagesse et prudence ?
Alors que la loi d’urgence sanitaire, reconduite jusqu’au 10 juillet, permet une multitude de réglementations réduisant nos libertés et entravant la reprise de l’économie, n’oublions pas les ressorts simples et naturels des gouvernements comme les rappelle justement Say.
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Il nous l'avait bien dit
avril 2020
Nations policées, que vous êtes encore barbares !
Jean-Baptiste Say avait le projet de consacrer à la science morale et politique un traité analogue à celui qu’il avait écrit sur la science économique. Quelques-unes de ses idées sont éparpillées dans son œuvre, à l’exception du court article dont est extraite cette citation.
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Il nous l'avait bien dit
mars 2020
Ce n’est pas pour les riches qu’il faut une bonne administration
Alors que les prochaines élections municipales semblent annoncer un taux d’abstention record et qu’en même temps les manifestations de l’opinion publique prennent des formes multiples et parfois violentes, Say souligne le besoin d’engagement de chacun et du renoncement d’aucun dans l’exigence de bonnes politiques.
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Il nous l'avait bien dit
février 2020
Sans tout savoir de l’économie il est nécessaire d’en bien comprendre les idées fondamentales.
Jean Baptiste Say a été nommé professeur au Collège de France en mars 1831. La création de cette première chaire d’Économie politique s’était fait longtemps attendre. Mais déjà la santé de Say était fortement altérée puisqu’il mourut l’année suivante. Dans son discours d’ouverture, Say insiste sur la distinction des lois politiques et des lois économiques, parfois confondues au XVIIIe siècle : l’isolement des lois économiques doit permettre leur bonne compréhension et de bien les mettre au service de la société.
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Il nous l'avait bien dit
janvier 2020
La bonne parole des dirigeants
Le débat démocratique donne lieu à de nombreuses prises de parole ; alors que les « fake news » se répandent sur la toile, comment faire confiance à ceux qui nous dirigent ou qui ambitionnent de le faire ?
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Il nous l'avait bien dit
décembre 2019
Le temps des systèmes est passé
Alors que sous la houlette de médias ou de dirigeants politiques et syndicaux intéressés, l’opinion semble s’émouvoir d’une réforme des retraites dont le premier mot n’est pas encore écrit mais dont les grandes lignes se distinguent, il n’est pas inutile de rappeler ce que Say écrivait s’agissant de la vérité et des faits.
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Il nous l'avait bien dit
novembre 2019
Services publics : si bien servis ?
Alors que la France se prépare avec soumission à la paralysie, à compter du 5 décembre, de ses transports en commun (son « Service Public »), qui fonctionnent davantage au service de ceux qui l’opèrent plutôt qu’à celui de ceux qui le paient par le tarif et par l’impôt.
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Il nous l'avait bien dit
octobre 2019
« Ce qui fait le lien de la société »
Quelques semaines avant sa mort (1831), Jean-Baptiste Say prononçait son dernier discours d’ouverture du cours d’Économie Politique au Collège de France. Leçon de modestie valable pour les gouvernants comme pour les gouvernés…
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Il nous l'avait bien dit
septembre 2019
Instruction et dépenses publiques
En cette période de rentrée scolaire et universitaire, prenons le temps de relire ces remarques simples, de J-B SAY qui pourtant questionnent sérieusement notre système éducatif.
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Il nous l'avait bien dit
juillet 2019
La bonne instruction de tous au service de la prospérité
Notre deuxième édition du Baromètre Jean-Baptiste Say confirme la soif de connaissance des Français et leur faible éducation dans cette matière qui décide pourtant du niveau et de l’évolution de notre prospérité collective et individuelle. Nous vous proposons donc de revenir dans notre numéro été 2019 sur un Il nous l’avait bien dit de mai 2018, toujours aussi pertinent.
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Il nous l'avait bien dit
juin 2019
« Un impôt exagéré détruit la base sur laquelle il porte »
Pour faire écho au rapport de La Cour des Comptes sur le budget de l’État en 2018 (lire notre 0/10), il semble opportun de rappeler ce que Say écrivait déjà en 1826 au sujet des excès de l’impôt et de la dépense publique.
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Il nous l'avait bien dit
mai 2019
L’intérêt personnel n’a plus de place lorsque l’on gouverne
Dans l’édition de 1826 de son traité, on retrouve aussi Jean-Baptiste Say comme moraliste politique.
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Il nous l'avait bien dit
avril 2019
La sagesse des chefs, mère de la prospérité
On sait que Jean-Baptiste Say eut fort à faire avec Napoléon qui le chassât du Tribunat pour son opposition à ses thèses économiques, interdisant que soit réédité son Traité jusqu’en 1814. Petite revanche de Say dans ses « Erreurs en Économie politique ». La transposition à l’époque contemporaine ne manque pas de vérité…
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Il nous l'avait bien dit
mars 2019
L’importance de se construire un jugement juste
Alors que le « grand débat national » et certaines manifestations sont l’occasion d’affirmation d’opinions diverses et variées, Say nous rappelle l’importance de se construire un jugement juste. Voyez à ce sujet nos 10/10 et 0/10 du mois…
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Il nous l'avait bien dit
février 2019
« Le gouvernement nous prend la valeur fièrement… »
Samuel-Pierre Dupont de Nemours (1739-1817), issu comme Say d’une famille de huguenots, fut philosophe, journaliste, et un des premiers économistes français de l’école des physiocrates qui soutint avec vigueur la liberté de commerce. Inquiété en 1797, il partit aux États-Unis avec ses fils, dont Éleuthère-Irénée fondateur de la Compagnie DuPont de Nemours.
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Il nous l'avait bien dit
janvier 2019
Un attentat qui mérite une répression sévère…
Charles COMTE (1782-1837) est le gendre de Jean-Baptiste SAY. Avocat et journaliste libéral, il s’illustra par son opposition à la Restauration dans son journal « Le Censeur » qui lui valut un exil en Suisse de 1820 à 1825 pour échapper à sa condamnation pour attaque contre le Roi et les chambres. Auteur d’un « Traité de Législation » (1827) et d’un « Traité de la propriété » (1832) Député de la Sarthe (1831-1837), il fut membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques dont il devint le secrétaire perpétuel.
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Il nous l'avait bien dit
décembre 2018
Du mensonge financier
à la vérité économique
Une importante escroquerie financière s’est développée dans les années 2000 prenant pour support l’acquisition et la revente de manuscrits, correspondances et autres œuvres. Aristophil proposait l’achat en indivision de lots de tels articles et garantissait un rendement pouvant aller jusqu’à 8%. Comme tout schéma de Ponzi, où le rendement est payé avec l’argent des nouveaux […]
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Il nous l'avait bien dit
novembre 2018
« La formation des richesses est presque entièrement l’ouvrage des individus. »
C’est avec une certaine émotion que nous avons trouvé chez un grand spécialiste de livres anciens un exemplaire, dans un état impeccable, de la première édition du Traité d’Économie Politique de Jean-Baptiste Say (an XI, 1803).
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Il nous l'avait bien dit
octobre 2018
« Du moment que l’on crée ou qu’on augmente l’utilite des choses, on augmente leur valeur… »
La transformation numérique de l’industrie remet notre industrie nationale dans l’actualité : le caractère impératif pour toute économie saine et indépendante d’en conserver une forte et le déclin de la nôtre interrogent à nouveau sur le devenir de notre prospérité.
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Il nous l'avait bien dit
septembre 2018
« Le meilleur de tous les impôts est le plus petit »
Alors que se prépare le projet de loi de finances pour 2019 et que va se mettre en place le prélèvement à la source de l’impôt sur les revenus, il est bon de lire ces règles de Say à ce sujet qui mériteraient d’être gravées en lettre d’or à Bercy et dans l’esprit des gouvernements.
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Il nous l'avait bien dit
juillet 2018
Jean-Baptiste Say nous avertit de la toxicité de la dépense et de la dette publiques
Reprise de la parution de février 2017
« Il est impossible aux gouvernements de ne pas rejeter le fardeau de leurs dettes sur le peuple, et ils doivent toujours craindre que le peuple ne se lasse de supporter des charges qui ne sont pas accompagnées d’avantages proportionnés. »
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Il nous l'avait bien dit
juin 2018
« Il est beaucoup moins profitable de se nuire que de se servir mutuellement »
Italie : projet gouvernemental préoccupant, G7 au Canada : pas de projet et fiasco. Il peut être utile de relire ces quelques observations candides
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Il nous l'avait bien dit
mai 2018
La bonne instruction de tous au service de la prospérité
Notre premier Baromètre Jean-Baptiste Say, présenté dans notre chapitre « économie » du mois, confirme la soif de connaissance des Français et leur très faible éducation dans cette matière qui décide pourtant du niveau et de l’évolution de notre prospérité collective et individuelle. Avec son utopie « Olbie », Say répond en 1799 à un […]
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Il nous l'avait bien dit
avril 2018
Finances publiques : Le cours élémentaire de Jean-Baptiste Say
Dans son « Catéchisme d’Économie Politique », Say souhaite publier un cours élémentaire sous forme de dialogue. Les leçons qu’on y trouve sur les finances publiques (notre point économique du mois) ne sont pas très éloignées de celles données récemment par un autre illustre enseignant dans une petite classe de Normandie…
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Il nous l'avait bien dit
mars 2018
Paris ! Paris, sujet de polémiques permanentes, objet de convoitises multiples. Quelques mots de J-B Say à son sujet :
« Si la seule volonté ne suffit pas pour créer une ville, il semble qu’elle ne suffise pas non plus pour en borner les accroissements. Paris s’est constamment accru, malgré les règlements faits par l’ancien gouvernement de France pour y mettre des bornes. Les seules bornes respectées sont celles que la nature des choses met à l’agrandissement des villes, et il est difficile de les assigner. »
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Il nous l'avait bien dit
février 2018
« Nations policées, que vous êtes encore barbares ! »
J-B Say avait le projet de consacrer à la science morale et politique un traité analogue à celui qu’il avait écrit sur la science économique. Quelques-unes de ses idées sont éparpillées dans son œuvre, à l’exception du court article dont est extraite cette citation. À l’heure d’internet, des « fake news », du populisme et des difficultés avérées de notre système éducatif, elle est pleine d’actualité.
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Il nous l'avait bien dit
janvier 2018
Les lois économiques, les connaître, les respecter.
Le 16 mars 1831, Jean-Baptiste Say est nommé professeur au Collège de France qui crée à cette occasion la première chaire d’Économie politique. Quelques fragments de son discours d’ouverture pour nous rappeler que pour être bien comprise, l’économie exige de la discipline et que pour être bien conduite elle exige de la vertu.
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Il nous l'avait bien dit
décembre 2017
La distinction de l’entrepreneur
En rapport avec notre 10/10 du mois que mérite ESCP Europe pour la création de l’Institut Jean-Baptiste Say destiné à étudier et promouvoir l’entrepreneuriat, lisons un peu ce qu’écrivait Say à ce sujet.
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Il nous l'avait bien dit
novembre 2017
« Préjugés et jugements »
Alors que les médias et internet sont prompts à nous amener des faits et des jugements dans un seul paquet, comme le montre notre 0/10 du mois, relisons Jean-Baptiste Say moraliste.
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Il nous l'avait bien dit
octobre 2017
Contributions publiques et spoliation
Alors que commence la discussion de la Loi de finances pour 2018, il n’est pas inutile de repenser au sens, à la nécessité et aux nuisances économiques de l’impôt. Et d’évaluer son rôle dans le développement ou la régression de la prospérité collective.
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Il nous l'avait bien dit
septembre 2017
C’est la rentrée scolaire !
Nouveau ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer a beaucoup insisté sur la nécessité que l’Éducation nationale réussisse sa première mission : apprendre aux enfants à lire, écrire, compter et respecter. Les évidences ont toujours besoin d’être rappelées, surtout quand le diagnostic fait apparaître que ces objectifs ne sont pas atteints et qu’ainsi naissent des inégalités que la vie ne fera qu’amplifier.
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Il nous l'avait bien dit
juin 2017
La réalité des faits et les préjugés
En France particulièrement, mais pas seulement, les périodes électorales, avec leurs discours et leurs programmes, sont propices à la diffusion d’idées qui se nourrissent davantage de préjugés que de réalité, mais qui viennent conforter ceux qui les répandent dans leurs positions d’ordonnateurs de la morale publique et même privée.
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mai 2017
« L’esprit de progrès et les regrets »
En 1817, Jean-Baptiste Say publie dans un « Petit Volume contenant quelques aperçus des hommes et de la société » des pensées détachées qui furent rapidement épuisées. Parallèlement à la rédaction de son œuvre et à ses enseignements, il venait modifier et enrichir régulièrement ces digressions pour préparer leur réédition.
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Il nous l'avait bien dit
avril 2017
« …sans injustices, sans déchirements, sans secousses… »
En 1799, Jean-Baptiste Say a 32 ans et participe à un concours proposé par l’Institut qui questionne les candidats sur les moyens de réformer une nation et ses mœurs. Au moyen d’un essai utopique, « Olbie », Say décrit un pays qui se transforme au profit de la prospérité et de la vertu par l’élévation des individus. Sujet d’actualité !
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mars 2017
“L’invention de machines nouvelles est sujette à peu d’inconvénients”
« Dans une société où les capitaux vont en croissant, l’invention de machines nouvelles est sujette à peu d’inconvénients. Elles multiplient, il est vrai le nombre des êtres travaillant ; mais dans un tel pays, de nouveaux capitaux permettent de faire travailler les nouveaux êtres travaillants qui se présentent.
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février 2017
Alors que les candidats en campagne n’en parlent pas ou à peine, il convient de lire Jean-Baptiste Say qui nous avertit de la toxicité de la dépense et de la dette publiques.
« Il est impossible aux gouvernements de ne pas rejeter le fardeau de leurs dettes sur le peuple, et ils doivent toujours craindre que le peuple ne se lasse de supporter des charges qui ne sont pas accompagnées d’avantages proportionnés. »
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janvier 2017
Après les consommations de fin d’année et la loi de finances pour 2017, quelques réflexions bien éclairantes de Jean-Baptiste Say…
« Les lois des nations influent de deux manières différentes sur les consommations des particuliers, et par conséquent sur les dépenses qui ont objet d’y pourvoir. Tantôt c’est directement, en retreignant, ou même en proscrivant tout à fait certaines consommations comme font les lois somptuaires ; tantôt c’est indirectement, en rendant la production de certains objets plus difficile ou plus dispendieuse ; deux mots qui, en économie politique, signifient la même chose.»
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décembre 2016
La France, semblable à un vaisseau sans boussole…
La période électorale qui s’est ouverte avec les primaires de la droite et du centre fait circuler beaucoup d’idées et d’éléments de programmes qui ambitionnent de redonner de la croissance à notre pays. Mais les multiples candidats qui, une fois veulent installer l’équilibre des comptes publics comme une règle d’or constitutionnelle ou (et parfois puis) s’affranchir de toute contrainte budgétaire, devraient parfois se remémorer ces quelques phrases.
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novembre 2016
De l’utilité de la fortune et des fortunés…
Après la Fiac en octobre, Paris Photo + Fotofever en novembre et avec notre entrepreneur du mois, J-B Say nous donne quelques raisons de penser qu’une société doit être aimable avec ses plus fortunés, à une seule condition…
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octobre 2016
« Comme un vaisseau voguant sans boussole et sans carte »
« Pour suivre constamment la même route, il faut être en état d’en choisir une qui ne soit pas trop mauvaise ; sans cela on rencontre des difficultés insurmontables qu’on n’avait pu prévoir et l’on est contraint de changer de marche, même sans versatilité. »
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septembre 2016
Le capital est un facteur de production indispensable au développement de la prospérité. Ne pas le respecter, c’est renoncer à celle-ci. cf notre 0/10 du mois.
« Nous remarquons que les valeurs capitales sont des propriétés ; car on peut en être maître qu’autant qu’on les a créées par le moyen de son industrie, ou autant qu’on a créé d’autres valeurs au moyen desquelles on a pu les acheter.»
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Il nous l'avait bien dit
juin 2016
L’Angleterre… et nous ?
« Le grand malheur de l’Angleterre vient d’avoir eu, depuis de nombreuses années, des administrations successives qui, en commettant toutes les fautes possibles, n’ont jamais commis celle de manquer aux engagements du gouvernement. »
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Il nous l'avait bien dit
mai 2016
Pensons à nos chers dirigeants…
« C’est une des sottises du vulgaire que de prêter aux grands toutes les lumières et toutes les bonnes intentions, jusqu’à ce que le contraire lui soit démontré. »
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avril 2016
Pas de prospérité sans propriété
L’autre nom de l’accumulation du capital, c’est l’investissement, qui sonne plus politiquement correct. La Décade d’avril vous livre quelques clés pour appréhender ce sujet, jusqu’à notre entrepreneur du mois qui se passe pourtant de capital.
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mars 2016
Non, la richesse n’est pas un vice
« La fortune publique, celle de l’Etat, ne s’accroit que des accroissements des fortunes particulières ; si les particuliers étaient dépourvus de toute ambition à cet égard, l’Etat resterait pauvre aussi bien que ses habitants. »
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février 2016
Ne privons pas ceux qui veulent se développer
Comme fleurissent les thèmes de décroissance, il n’est pas inutile de faire part à leurs soutiens ces quelques remarques de Jean-Baptiste Say. Ne pas confondre ce qui ressort des choix individuels des nantis (le renoncement, l’ascèse…et la gestion de la surconsommation) et ce qui revient à un mouvement séculaire irrésistible -le développement- dont la partie privilégiée de l’humanité qui en jouit ne peut en priver l’autre. A l’attention de notre 0/10 du mois en particulier.
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Il nous l'avait bien dit
janvier 2016
L’utilité du bon sens
« Tout homme doué de son bon sens désire ce qui peut contribuer à son bien-être, ce qui lui est utile, et repousse ce qui produit en lui un malaise ou de la douleur, ce qui lui est nuisible. »
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Il nous l'avait bien dit
décembre 2015
Jean-Baptiste Say et André Chénier (1762-1794) chassent l’erreur
« Chénier, après avoir montré que si, en raison de la faiblesse de nos organes, les plus grands génies, depuis Aristote jusqu’à Voltaire, ont été sujets à se tromper, tous du moins ont regardé l’erreur comme une infirmité, comme un mal. C’est un mal de peu d’importance lorsqu’il ne porte que sur des points qui n’influent que faiblement sur le sort des hommes.
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novembre 2015
« Crime et spoliation »
« Le maintien de l’ordre social, qui garantit la propriété, va devant la propriété même; mais il ne faut pas que la conservation de l’ordre puisse servir de prétexte aux vexations du pouvoir, ni que la subordination donne naissance au privilège. L’industrie a besoin de garanties contre ces abus, et jamais on ne lui voit prendre un véritable développement dans les lieux où commande une autorité sans contre-poids. »
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octobre 2015
« Les particuliers ne s’y laisseront pas prendre »
Dans l’édition de 1826 de son traité, on retrouve aussi Jean-Baptiste Say comme moraliste politique. Voici une leçon d’actualité
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septembre 2015
Services publics : si bien servis ?
« Malgré toutes les précautions qu’on peut prendre, le public ni le prince ne peuvent jamais être ni si bien servis ni à si bon marché que les particuliers. Les agents de l’administration ne sauraient être surveillés par leurs supérieurs avec le même soin que les agents des particuliers. Et les supérieurs, eux-mêmes ne sont pas si intéressés à leur bonne conduite. »
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juin 2015
Il nous l’avait bien dit : un emblème trompeur
« Dans la vie sociale, par la nature même des choses, l’impulsion ne réside point dans le gouvernement (il serait injuste de lui demander) mais dans la nation. Ce sont les hommes dont elle se compose qui sont chargés de se tirer d’affaire. »
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Il nous l'avait bien dit
mai 2015
Réflexions sur l’impôt
Bien moins commentée et souvent plus intéressante que la loi de finances, la loi de règlement et d’approbation des comptes est présentée en mai pour l’année précédente. En 2014 elle a fait apparaître des « moins-values » fiscales, c’est-à-dire un manque de recettes par rapport à la loi de finances initiale pour 2013, de 14 milliards (pour des recettes totales de 298 milliards).
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Il nous l'avait bien dit
avril 2015
« Il n’y a pas deux arithmétiques… »
« Quelquefois on veut établir une différence entre la morale publique et la morale privée. On consent que ceux qui gèrent les intérêts des nations sacrifient ce qui est honnête à ce qui est utile. Disons-le franchement, cette morale, trop commune et trop suivie jusqu’ici, est détestable. C’est elle qui, dans tous les temps, a attiré le plus de maux sur les nations. »
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Il nous l'avait bien dit
mars 2015
Sagesse et prudence ?
« Les règlements flattent l’amour propre de ceux qui disposent du pouvoir : ils leur donnent l’air de la sagesse et de la prudence ; ils confirment leur autorité qui paraît d’autant plus indispensable qu’elle est plus souvent exercée. »
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Il nous l'avait bien dit
février 2015
Instruction et dépenses publiques
Reprenez donc la triste actualité de ce mois de Janvier 2015 et lisez à voix haute ces quelques phrases si simples, si complètes et si ambitieuses de Jean-Baptiste Say. Et ne dites pas qu’il ne nous avait pas prévenus…il y a deux siècles !
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Il nous l'avait bien dit
janvier 2015
Le temps des systèmes est passé
« Je sais que quelques têtes nébuleuses s’efforcent encore tous les jours de répandre du louche sur des sujets qu’elles sont incapables de concevoir nettement. Elles obscurcissent une question pour se donner le droit de dire qu’elle n’est point encore éclaircie. On doit peu s’en inquiéter : c’est l’épreuve indispensable que doit subir toute vérité. Au bout d’un certain temps, le bon sens du public fait justice des opinions qui n’ont pour appui que de vieilles habitudes, ou les illusions de l’amour-propre, ou les sophismes de l’intérêt personnel ; et la vérité reste. »
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Il nous l'avait bien dit
décembre 2014
Ambition, orgueil et perversité
« Si un capital est emprunté par le gouvernement pour être employé reproductivement, il n’y a point de perte de capital à la suite de cet emprunt ; quand il est emprunté pour être consommé, il y a perte de capital, quoiqu’il reste au prêteur un contrat, une reconnaissance de son prêt. Qu’est-ce qu’un contrat dans ce cas ? C’est une délégation fournie par le gouvernement au prêteur sur le contribuable. Avec quoi le contribuable acquitte-t-il ? Avec les produits d’un capital, d’une industrie, qui sont toute autre chose que le capital livré par le prêteur et qui n’existe plus… »
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Il nous l'avait bien dit
novembre 2014
Expédients et catastrophes
« Nous avons toujours vu les gouvernements qui se sont laissé dominer par le besoin d’argent, obligés comme les particuliers, de recourir pour se tirer d’affaire, à des expédients ruineux, honteux. Louis XIV, vers la fin de son règne, après avoir épuisé jusqu’au bout les ressources de son beau royaume, créa des charges plus ridicules les unes que les autres. On fit des conseillers du roi contrôleurs aux empilements de bois, des charges de barbiers-perruquiers, des contrôleurs-visiteurs de beurre frais, des essayeurs de beurre salé, etc. »
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Il nous l'avait bien dit
octobre 2014
Richesse et pauvreté
« Quel est, du riche ou du pauvre, le plus intéressé au maintien des propriétés quelles qu’elles soient ? »
« C’est le pauvre, parce qu’il n’a d’autres ressources que ses facultés industrielles et qu’il n’a aucun moyen d’en tirer parti là où les propriétés ne sont pas respectées. »
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