Parole d’entrepreneur
mai 2015
Paul-Marie Edwards – Safir
Paul-Marie Edwards dirige depuis presque 15 ans Safir, PME industrielle de 300 salariés et 22 Millions de chiffre d’affaires, qui fournit les installateurs en portails en aluminium et équipements en acier.
1) Pourquoi être devenu entrepreneur?
L’opportunité s’est présentée à moi sous forme de possibilité de reprendre une entreprise : l’idée de « ne plus avoir de patron » d’une part et d’autre part de tester mes capacités de manager, peut-être de stratège, et de gestionnaire et enfin de pouvoir mettre en place ce à quoi je crois m’a fortement tenté. Et puis quitter une entreprise cotée en bourse (que j’ai beaucoup aimée) mais où l’aspect humain était parfois caché derrière le cours quotidien de l’action.
2) Le chef d’entreprise est-il seul à entreprendre?
Il est surtout seul à prendre la décision finale, puisque entreprendre c’est décider et c’est en même temps risquer. C’est lui qui prend -décide- le risque, même s’il a des collaborateurs et des salariés qui vont aussi subir les risques.
3) Qu’est-ce que la création de valeur ?
C’est créer de la richesse, du travail, des nouveaux produits, des brevets, des emplois (c’est à mon sens une conséquence, pas une finalité) ; c’est créer du capital, matériel et immatériel….
4) Quelles sont les 3 ou 4 mesures à prendre pour améliorer le développement des entreprises françaises ?
Remonter les seuils sociaux, diminuer l’influence des contrôles permanents, avoir un ministre qui aurait déjà travaillé dans une entreprise, et moins protéger systématiquement les salariés et les «avantages acquis ».