Il nous l'avait bien dit
mars 2015
Sagesse et prudence ?
« Les règlements flattent l’amour propre de ceux qui disposent du pouvoir : ils leur donnent l’air de la sagesse et de la prudence ; ils confirment leur autorité qui paraît d’autant plus indispensable qu’elle est plus souvent exercée.
Si l’intervention du gouvernement est un mal, un bon gouvernement la rendra aussi rare qu’il sera possible. Les règlements sont un mal déplorable lorsqu’ils ne doivent pas être suivis des avantages qu’on s’en propose ; ce qui arrive lorsqu’ils sont mal conçus ou mal exécutés. Aucune mesure n’est bien exécutée qu’autant qu’il se trouve quelqu’un qui soit directement intéressé à son exécution. »
(Traité d’Economie Politique Livre I, édition 1803)
Avec 10 500 lois en application, un code du travail de 3 500 pages, 360 impôts et taxes, pourrions-nous convaincre Jean-Baptiste Say que nous sommes bien gouvernés ?