Il nous l'avait bien dit
octobre 2018
« Du moment que l’on crée ou qu’on augmente l’utilite des choses, on augmente leur valeur… »
La transformation numérique de l’industrie remet notre industrie nationale dans l’actualité : le caractère impératif pour toute économie saine et indépendante d’en conserver une forte et le déclin de la nôtre interrogent à nouveau sur le devenir de notre prospérité.
« On produit d’une première manière en recueillant les choses que la nature prend soin de créer. Et une première industrie les met en position de pouvoir servir à la satisfaction de nos besoins. C’est l’industrie du mineur qui rend la houille propre à ses usages.
On produit d’une seconde manière en donnant aux produits d’une autre industrie une valeur plus grande par les transformations qu’on leur fait subir ; c’est l’industrie manufacturière. Enfin, on produit encore en achetant un produit dans un lieu où il a moins de valeur, et en le transportant dans un lieu où il en a davantage, c’est l’industrie commerciale.
Toutes ces industries sont en rapport : elles consistent à prendre un produit dans un état, et à le rendre dans un autre où il a plus d’utilité et de valeur. Toutes les industries pourraient se réduire à une seule. De façon ou d’autre, du moment que l’on crée ou qu’on augmente l’utilité des choses, on augmente leur valeur, on exerce une industrie, on produit de la richesse. »
Catéchisme d’Économie Politique. 1815 (citations reprises et réorganisées par la Décade)