Au fil des lectures : reçu 10/10

mars 2017

« Une vérité appartient, non pas au premier qui la dit, mais au premier qui la prouve. » (traité 1ère ed.)

Le sujet alarmant dont on ne parle pas : les excès de dépenses publiques et pourquoi il est urgent de les baisser.

les-exces-de-depenses-publiques

L’Institut de l’Entreprise vient de publier une note produite par un groupe de travail présidé par Michel Pébereau : de préoccupante, la situation des finances publiques de notre pays est devenue alarmante. La progression continue de nos dépenses non financées, pour nos besoins courants, et le gonflement conséquent de notre endettement font peser un fardeau considérable sur notre secteur marchand -on le sait- qui explique une partie du niveau élevé de notre chômage structurel. Mais alors que les taux d’intérêt sont entrés dans un cycle haussier durable, cette tendance et ce niveau de notre dépense publique constituent une menace pour notre souveraineté nationale, notre prospérité et notre paix sociale.

La France est seule parmi les grands pays à n’avoir pas contenu et ni réduit ses dépenses publiques au cours des 15 dernières années ; notre dette, proche de 2 000 milliards d’euros, nous coûte 45 milliards d’intérêts c’est-à-dire autant que notre Défense Nationale. Et cette dette étant détenue aux 2/3 par des investisseurs étrangers, c’est autant d’argent qui nous échappe. Si les taux d’intérêts étaient à leur niveau « normal » au regard de la croissance et de l’inflation, c’est plutôt 80 milliards qu’il faudrait payer. La confiance de nos créanciers n’est pas infinie et il nous appartient de conserver la maîtrise de notre destin en réduisant nos dépenses publiques à 50 % (contre 57 %) de notre PIB dans un premier temps pour se rapprocher de nos partenaires. La note de l’Institut de l’Entreprise dit pourquoi il faut le faire et comment y parvenir. Une responsabilité que les citoyens doivent exiger de leurs dirigeants qu’ils la prennent enfin.

Share on FacebookTweet about this on TwitterShare on LinkedInShare on Google+