Il nous l'avait bien dit
septembre 2016
Le capital est un facteur de production indispensable au développement de la prospérité. Ne pas le respecter, c’est renoncer à celle-ci. cf notre 0/10 du mois.
« Nous remarquons que les valeurs capitales sont des propriétés ; car on peut en être maître qu’autant qu’on les a créées par le moyen de son industrie, ou autant qu’on a créé d’autres valeurs au moyen desquelles on a pu les acheter. Et il est fort avantageux qu’un capital soit une propriété exclusive ; car autrement personne ne se donnerait la peine d’amasser des capitaux ; cet instrument nécessaire à toute industrie manquerait. Ainsi, quoiqu’il faille qu’un industrieux paie un intérêt à celui qui lui fournit le capital et que cette avance soit remboursée par le consommateur, le produit qui en résulte est cependant moins cher que si le capital n’était pas la propriété exclusive de quelqu’un ; car alors, l’instrument n’ayant pas eu d’existence, la production n’aurait pas eu lieu ; et, encore une fois, il n’y a pas de produit plus cher que celui qu’on ne peut avoir à aucun prix.
Rien ne fait mieux sentir l’avantage de l’ordre et des lois, et l’absurdité de tous les systèmes politiques fondés sur la violence qui se joue des propriétés particulières et sur la communauté des biens qui ne les reconnaît pas. »
Cours complet d’économie politique pratique -1828-